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Nao-Asakura's world

23 février 2018

The Death of Stalin (2017)

La bande annonce était plus drôle que le film lui-même, qui restait drôle et bien rythmé, mais qui était vraiment glauque dans le propos, en fait. La fin laisse un sentiment désagréable, ça casse toute la frénésie qui a précédé avec des choses soudain trop sérieuses. Des acteurs britanniques à n'en plus savoir quoi faire, tous super dans leur rôle. L'intrigue est simple, mais les dialogues sont parfois très drôles (j'ai bien aimé que personne ne se soit emmerdé à masquer ou expliquer les accents anglais). C'est bien trop moderne dans l'écriture, et c'est ce qui fait tout l'intérêt de la chose je pense - le fait que tout le jeu de chaises musicales et d'intrigues de palais soit transposable à plein d'autres situations plus récentes.

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19 février 2018

Hagane No Renkinjutsushi (2017)

Netflix est en train de faire la suite, hein ? Non parce que c'était nul, mais c'était aussi en plein dans le mille par plein de côtés.


Déjà, le cast. J'ai vu dans les crédits que les doubleurs étaient les mêmes que dans la VF, et franchement je me de
mande si j'aurais pas mieux fait de le regarder doublé. S'il y a bien une oeuvre étrangère où prendre des acteurs blancs était acceptable voire recommandé, c'était celle-là. Mais non, que des Japonais. Sauf que... ils sont putain de bien castés. A aucun moment je me suis demandé qui était qui, même Tucker qui a pourtant bien changé, même Winry qui est brune et qui surjoue (elle est parfaite, mais il faut lui laisser le temps).

Ensuite, l'intrigue. Techniquement, c'est impossible à adapter en un film, et pourtant ils s'en sortent pas si mal (même si l'armée de mecs à poil en guise de conclusion du passage au Labo n°5 était à la fois terrifiante et ridicule). Mais concrètement, ils ne sont allés que jusqu'à la moitié du premier anime, en virant plein de personnages et de passages. Le "Créateur" des Homonculi est vaguement mentionné mais pas de Hohenheim en vue (ni de Dante)). Ishbal n'est plus qu'un point sur une carte, et Scar même pas casté, bref, j'attends la suite.

Reste que les scènes choisies sont recrées à la perfection, la gamine de 14 ans en moi était aux anges. La scène post-générique m'a achevée.

J'ai regardé jusqu'au bout, en jubilant parfois, en roulant des yeux à d'autres. Il y a des tonnes de défauts, mais à chaque fois à peu près autant de choses qui rattrapent le tout... Les effets spéciaux sont cheap à mort, parfois ça faisait presque fan film, et pourtant par moments je me suis dit "chapeau". Les costumes sont à tomber, c'est fidèle à mort, tout en revisitant le truc. Je pense que j'ai trop d'amour pour cette série pour être vraiment impartiale (même pas impartiale du tout). Quand j'ai vu qu'il était sorti, j'ai couiné et je l'ai regardé direct, alors que j'avais Homeland à voir.

15 décembre 2017

I Don't Feel at Home in This World Anymore (2017)

En temps normal, un truc Netflix pas très bien noté sur imdb, avec des inconnus (et Elijah Wood en weirdo) et un scénario assez banal (qui faisait beaucoup penser à un autre film banal, The Driftless Area), je n'aurais même pas tenté.

Il faut que j'arrête de regarder toutes les conneries que tumblr rend sympathiques.

Mais c'était écrit et réalisé par Macon Blair, et... je me devais de tester, pour l'admiration que je porte à Jeremy Saulnier. C'était pas du niveau de Blue Ruin, mais c'était très bien fait, drôle et triste à parts égales, avec une fin bien stressante comme je les aime. Très bon choix musicaux, rien à redire.

25 février 2017

Passengers (2016)

Franchement, les gens prennent un peu facilement la mouche de nos jours. J'ai lu des critiques tellement médisantes et malsaines que j'ai failli ne même pas tenter de le regarder. Au final, on sait dès le début, que c'est un gros pourri qui réveille un autre passager pour se tenir compagnie. C'est un secret, certes, mais pas un mystère. Ça sous-tend une bonne partie du film et ça explique les réactions des personnages d'une manière intéressante. Exactement ce que j'espérais voir, en fin de compte.

Tout le début, 1 an et 3 mois tout seul, c'était à la fois triste et drôle - le design du vaisseau est bluffant, et ils ont réussi à refaire en mieux des séquences qui m'avaient horripilé dans Gravity. Le passage à l'acte et le réveil d'Aurora est très bien amené, je trouve. On a de l'empathie pour le personnage qui est tout seul, on comprend son geste, même si on le réprouve d'un point de vue moral extérieur. C'est facile de juger depuis son canapé de toute manière.

L'aspect totalement déshumanisé du vaisseau, des machines qui tombent en ruine les unes après les autres, était très flippant et bien utilisé. La dernière partie en mode survival était super, je me suis rongé les ongles du début à la fin, même si c'était plus ou moins convenu dans la résolution (on avait tous les outils présentés juste avant, il suffisait de s'en servir).

Visuellement, c'est bluffant. Le "suicide" de Jim au début, avec la combi, était superbe.

La réflexion (rapido) sur les raisons de cette émigration était aussi bien vue - ici point de conneries à base de Terre mourante à la Interstellar, c'est surtout une question de pognon. Les différences de classes sociales étaient aussi soulignées, un peu trop rapidement/pas assez finement, mais bon.

Bref, un très bon film, qui ne méritait pas toutes ces médisances, étant donné que le personnage d'Aurora est bien développé et que ses réactions sont toutes, à mon sens, crédibles et compréhensibles. Après forcément, dans un film de 2h, on a moins le sentiment des ellipses, ça n'aide pas.

1 janvier 2017

Dernier train pour Busan (2016)

Je suis restée pour les zombies (il y a un an ou deux, j'avais vu une quinzaine de films de zombies en un mois, une sorte de remise à niveau de ma culture de films de merde), mais franchement, c'était pas fou.

Je me dis qu'il doit y avoir quelque chose de culturel qui fait qu'on n'arrive jamais à adhérer totalement aux réactions des personnages - ou alors c'est juste mal écrit (car j'avais eu la même impression de mollesse et de politesse pénible au début de Cordon, et ça s'était vite dissipé).

L'idée d'un huis clos dans un train, pour un film de zombies, c'est parfait. Mais encore faudrait il que ça reste un huis clos tout du long, là ça hésite beaucoup, narrativement c'est confus.

Les personnages sont intéressants, mais je trouve qu'ils n'ont pas été exploités à fond, dans leurs interactions, dans leur développement. Et pourtant ça durait deux heures, il y avait de quoi. Certains sont à baffer, et il n'y pas vraiment de notion de rédemption ou de vengeance, on reste sur sa faim.

Techniquement, c'était pas totalement dégueulasse, mais bon, les zombies rapides, ça demande de la maitrise qu'ils n'avaient pas. J'ai trouvé marrant (et un peu dommage) que les figurants zombifiés soient tous des hommes jeunes alors qu'il y a clairement de tout dans les passagers.

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30 décembre 2016

Spectral (2016)

Après investigation, ce n'est pas un film Netflix, comme je le pensais, mais un film Universal, largué avant la sortie et racheté par Netflix. C'était... plus que pas mal, vu que je m'attendais à une sombre bouse.

13 Hours en moins bourrin, World War Z en plus réaliste... Un téléfilm du samedi, SyFy style, mais avec pas mal de moyens et des acteurs sympas. A un moment, j'ai flippé toute seule en me disant que c'était ça, le futur, qu'un jour on n'arriverait plus à dire ce qui est réel et ce qui est images de synthèse.

Après bon, l'intrigue sonnait comme un vieil épisode de X-Files, et j'ai gloussé plusieurs fois quand l'ingénieur en chef se la jouait MacGyver sur le terrain ("et si j'inverse la polarité..."). Mais au final, cette histoire de zombies fantômes créés par le gouvernement était pas mal bien goupillée.

Quant à savoir ce que Crawford foutait là, mystère. Je sais pas quand ça a été tourné exactement, mais ces muscles, aw, j'avais oublié qu'il faisait plaisir aux yeux. Bref.

Par contre j'ai jamais réussi à déterminer quelle langue ils étaient censés parler... ça se passe en Moldavie, ils parlent russe comme des vaches espagnoles, avec du roumain de temps en temps.

Après enquête, ça a été tourné en 2014.

22 décembre 2016

Deepwater Horizon (2016)

Je m'attendais à bien pire (on ne voit le drapeau américain que trois fois, et une seule prière est récitée), mais ça reste très malsain comme concept. Si ça n'était pas une vraie catastrophe qui est vraiment arrivée, j'aurais pu apprécier davantage je pense. Reste que les 50 premières minutes sont bien menées (personnages appréciables, BP s'en prend plein la gueule, le suspense monte doucement - on sait que ça va péter, on ne sait juste pas quand). Le dernier tiers du film est proprement horrifiant, et quand à la fin le nom de Peter Berg s'affiche, j'ai pensé "ah bah voilà, ça explique tout". Ce mec est trash (et est un fanclub de Mark Wahlberg à lui tout seul), mais on ne peut pas nier qu'il fait des films efficaces.

6 novembre 2016

Lethal Weapon (1987)

Ça a pris un sale coup de vieux quand même. La musique tarte, les plans aériens daubés, les nichons et les clopes, les références à la guerre du Vietnam... C'est un truc du passé.

Pas mauvais, même s'il y a des longueurs, et qu'à chaque fois que je le revois, je me fais chier au même moment (l'échange dans le désert, avec les plans interminables sur les voitures qui approchent), et je m'en veux de m'être fait chier quand ça redevient bien juste après (scène de torture mémorable que j'avais dû voir à un âge pas du tout acceptable à l'époque, en tout cas ça m'avait marquée...).

Bref, c'était cool, et maintenant j'ai envie de faire des gifsets comparatifs, car il y a de beaux hommages/parallèles dans la série.

21 octobre 2016

Mr. Right (2015)

C'est un peu comme si quelqu'un avait décidé d'écrire une comédie romantique pour... moi, personnellement.

Déjà, il y a Sam Rockwell, un de mes favoris de jeunesse. Sauf qu'au lieu d'avoir un boulot à la con, il est tueur en gages, mais en plus, il ve
ut arrêter, et il est pourchassé par ses anciens employeurs (John Wick anyone?). Il est trop chou, il dit toujours la vérité, et il bute des méchants divinement.

Vous me direz, et la comédie, et le romantisme dans tout ça ? Bah... contrairement à ce que pensais, j'aime beaucoup Anna Kendrick. Elle est chou et décalée et ils vont tellement bien ensemble d'une manière meurtrière et si malsaine... Ça aide que le personnage ne soit pas écrit avec les pieds, et qu'elle ne soit pas que la damsel in distress (j'aurais kiffé qu'elle le sauve, à la fin, mais non, ce rôle revenait à Steve, autre superbe personnage).

Autres points positifs : ça se passe à la Nouvelle Orléans, la musique est chouette comme tout, et j'ai ricané du début à la fin.

Oh cool, l'auteur est celui qui a fait American Ultra (j'ai préféré Mr. Right du coup, car Rockwell > all), et le remake US de Dirk Gently... ça promet !

(On dit merci Tumblr pour les gifsets qui m'ont bien donné envie, sinon j'aurais jamais osé un truc avec Kendrick XD)

3 octobre 2016

The Baytown Outlaws (2012)

Soyons totalement honnêtes, sans l'aspect fangirlisme, c'était un peu de la merde. Le scénar tenait sur un post-it, et l'ensemble était très lourdingue. D'un autre côté, c'était volontaire et assumé, ça virait presque au Mad Max du pauvre sur les routes du Mississippi sur la fin, avec des Indiens sortis de nulle part, et des pirates (avec le drapeau et tout). Why not.

Je dois avouer que Travis Fimmel > Clayne Crawford (même si les cheveux et le reste...) ; les accents et le reste m'ont fait tourner ma petite tête de fangirl, c'était sympa. Plein plein de guests sympas, de la chouette musique, et un truc qui se tient plus ou moins jusqu'au bout. C'était bien.

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