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Nao-Asakura's world
31 août 2007

A story of smoke, booze and drugs... and maybe something else.

las_vegas_parano

Je n'ai pas souhaité apporter de modifications à ce que j'avais écrit sur ce film une nuit, après l'avoir vu en VO intégrale, vers 3 heures du matin, (style gonzo oblige!), veuillez donc pardonner l'aspect un peu décousu...


Hunter S. Thompson... vous ne connaissez probablement pas, moi non plus avant de voir -- il y a de ça deux ans -- Las Vegas Parano (Fear and Loathing in Las Vegas), la folie de Terry Gilliam (ex Monty Python qui s'en sort très bien tout seul).

Un film fou, un film de fous, un Johnny Depp sous acide, chauve, fume-cigarette perpétuellement vissé aux lèvres, ce qui rend ses paroles quasi incompréhensibles la plupart du temps (j'ai dû voir ce film au moins six-sept fois, jamais autrement qu'en VO), un Benicio DelToro quasi méconnaissable lui aussi, chemise hawaienne ouverte sur un bide monstrueux, une passion pour les pamplemousses, la croyance qu'on peut connaître les gens rien qu'à leurs yeux, et la certitude que les monde entier, ou peut être seulement Las Vegas veut leur perte.

Ce film fait rire, ce film fait peur, ce film parle surtout de drogue à vrai dire -- l'histoire de deux "collectionneurs de drogues" en vadrouille, pour un reportage bidon sur une course de motos...

Car ce film est une magistrale adaptation du roman non moins magistral du H.S.Thompson cité plus haut, journaliste fou des années 70 (71 exactement pour le roman), avec cette façon de faire les reportages si... spéciale (cherchez "style gonzo" sur google pour voir).

Au-delà de l'aspect comique des deux acteurs en plein trip, il y a la confusion des identités, les noms mélangés, l'incertitude pour savoir qui fait quoi où ça -- et la certitude apportée par la paranoia. Il y a un moment magnifique où, de retour début 60's dans un bar plein d'accros au tout nouveau LSD, Johnny Depp se voit lui-même et le dit, regardant soudain H.S.T. en personne, qui s'était invité dans le film...

Au-delà de ça encore, il y a une plongée dans l'Amérique post-68, l'Amérique qui cherche le rêve américain qui est déjà mort, qui rêve encore mais d'une manière plus désespérée.

Il faut trouver une explication.

Et la musique... Jefferson Airplane, le suicide quand the "White Rabbit peaks"...

Juste ... classe.
la fumée ça pue
Je vais dormir un peu

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