Pacific Rim (2013) - Hum...

Je suis carrément partagée.

Charlie Hunnam en mode Sheppard blond + Charlie Day en scientifique whumpeable, c'était cute. Le début ressemble à une fin, avec la voix off qui blablate sur les monstres marrants qui sortent d'une faille spatio temporelle située sous le Pacifique (lolilol). Mais bon, ça a une putain de gueule, le genre de truc qui me fait bader de pas avoir pu le voir en 3D au ciné à l'époque. Une grosse intro pleine de machinery porn, et de combats drôlement chouettes.

Et puis... ça part dans tous les sens, tantôt comique, tantôt sérieux, tantôt wtf-isant. Beaucoup d'éléments appréciables, même si j'ai parfois ri, tellement c'était débile. La musique était sympa, jusqu'à ce que la rengaine devienne un peu pénible. J'ai eu des flashbacks sympas des combats de Guymelefs dans Vision of Escaflowne... Et aussi pas mal de souvenirs d'Independence Day. C'est globalement une version 2013 et sous-marine/inter-dimensionnelle du truc. Dommage que leurs deux héros (le guerrier et le scientifique) ne se rencontrent à aucun moment ; j'ai regretté le n'importe quoi Smith/Goldblum.

Et plus je repensais à Independence Day (le sacrifice final, mais même visuellement, avec le robot qui passe dans le tunnel dimensionnel...), plus je me disais que ce film, tout joli qu'il soit, manquait de substance. Ou alors j'ai idéalisé ID depuis le temps, et j'ai passé sous silence tous les aspects chiants du film. Je sais pas. Reste que le potentiel whump était bien exploité, et les effets spéciaux vraiment vraiment très bien faits. Dommage que la fin gâche un peu mon impression générale, avec plein d'incohérences mièvres et cliché (surtout que la scène avec les escape pods qui refont surface au milieu de l'océan, avec le personnage potentiellement mort dedans, c'est la fin exacte de Pandorum...)

Pour en revenir au début qui ressemble à une fin, et au parallèle obligé avec Jurassic Park... c'est un peu l'inverse, en terme de respect et de peur. Dans JP, la première impression quand on voit les dinosaures vivants, c'est l'émerveillement et l'incrédulité. Après vient la peur ; seul le chasseur continue à les respecter.
Dans PR, ça commence sur de la peur, et plus le film progresse, plus on est émerveillé. Bon, faut avouer aussi que les bestioles sont assez ridicules (à part le dernier qui ressemblait à la chose dans The Satan Pit), et que cet espèce de bleu luminescent est drôlement joli. J'avais l'impression de voir de gigantesques pokémons en pleine évolution... (Ce qui ferait de Newt un Sacha sans casquette, ça me va.)