Lockout (2012)

Très très très cool, comme film débile, s'entend. J'ai gloussé du début à la fin, les sous-entendus sont sympas, l'humour est chouette, les effets spéciaux pas trop crades, et le whump superbe et omniprésent. Intrigue à deux ronds qui tient bizarrement la route jusqu'au bout. Plein de libertés avec les lois de la physique, mais aussi plein de logique interne, dans l'univers décrit.

Guy Pearce est génial. C'est un des mes australiens préférés, et ce rôle à la Sheppard lui allait comme un gant :')
L'intrigue est circulaire et close - un agent secret foireux (Snow, joué par Pearce) est accusé (à tort) d'avoir tué un collègue pendant une mission foirée. Pendant ce temps, la fille du président (Maggie Grace, alias Shannon dans Lost, mais beaucoup moins chiante) se retrouve malgré elle otage dans une prison haute sécurité (ahah) dans l'espace (huhu), aux prises avec 500 méchants pas beaux, dont deux Irlandais frères parfaitement horribles (/me pense aux Bondock Saints version Evil).
Mission de sauvetage mise sur pied à la va-vite, Snow est envoyé dans la prison, ça merdoie et il passe une heure à essayer de retrouver et la fille du président, et la position d'une mallette à la con (dont on saura jamais ce qu'elle contenait, dans la grande tradition des films à base de mallette), cachée par un pauvre type (qui ressemble à Rory Williams, mais c'est accessoire) qui s'est retrouvé malgré lui sur la prison. Ça fait beaucoup de monde dans c'te prison spatiale, mais passons.

Le générique est vraiment louche, que des Serbes. Produit par des français (Besson, Canal...). Les effets spéciaux sont irlandais (et un peu moches, mais ça passe). Louche quoi.

Donc, c'était fun, cliché, avec des trucs originaux (la meuf à sauver qui est totalement gay et pas du tout intéressée par le (relativement crade) chevalier servant qui vient la sauver). Oh, et ça fait toujours plaisir de revoir Peter Stormare avec un accent louche :') et plein d'humour naze (one liners et rebondissements totalement pas crédibles).

Dans le futur, personne ne fume, à part le héros, parce qu'il est badass.