Salt (ciné)
Bon, déjà, commençons par dire que je n'aime pas Angelina Jolie (ça tombe mal, le film repose sur elle quasi exclusivement).
Le début est pas mal même si très très classique. Une espionne de la CIA, Evelyn Salt, est accusée par un ancien age...nt
du FSB (qui soit disant a un cancer et vient livrer ses secrets avant
de mourir, la vieille excuse), d'être un élément russe infiltré aux
States depuis son enfance, conditionnée pour tuer le président russe,
puis le président US, et enfin déclarer une guerre mondiale (un truc
dans ce goût là, c'est ni très clair, ni très plausible).
Ni une
ni deux, elle est pourchassée de partout par ses ex-collègues (qui sont
vraiment prompts à croire un gars louche du FSB, enfin passons, la fin
expliquant un tout petit peu ce point). Ce passage-là était vraiment
chouette, quand même. Original, bien conçue, crédible même si ça restait
excellent et plein de cascades.
La suite... part gravement en couille.
Plus
on avance dans l'histoire, plus il y a d'agents russes infiltrés de
partout. Le ressort scénaristique (intéressant en soi) de faire croire
qu'elle tuait le président russe, alors qu'elle l'a seulement paralysé
avec un poison d'araignée rare (son mari était arachnologue) est sous
exploité. Le mari est assassiné dans une scène vraiment bâclée.
Ensuite,
on ne sait plus très bien ce qu'elle fait. Ce que les scénaristes font.
On patauge totalement et l'histoire patine. Bon, j'avoue, j'aurais trop
dû le voir venir, vu que l'acteur, Liev Schreiber, parle russe. Mais le
coup du (à 20 min de la fin) : oh, au fait, moi aussi je suis un agent
russe infiltré, c'était... mauvais.
Alors qu'il y avait du
potentiel, avec le retournement de situation entre amis et ennemis parmi
les agents de la CIA. L'assassinat final est quand même vachement
chouette, mais je me suis quand même tapé une sale crise de fou rire sur
toute la fin...