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Nao-Asakura's world
30 août 2007

Sunburn

Sans_titre

Quelque chose comme six mois après avoir longuement divagué à propos du film de Danny Boyle Sunshine, me voici de retour avec un troisième article, parce que hier soir j'avais des étoiles dans les yeux.
Hier j'avais le champ libre, j'ai installé le lecteur de divix dans ma chambre, avec le dvd en version originale de Sunshine. Juste pour moi.

Ce qui m'a frappé en premier, et c'est bien normal, ce sont les voix. Encore plus que dans la version française -- malgré une bonne traduction et des efforts de doublage -- j'ai été saisie par l'éclectisme des accents. Des japonais, des chinois, un russe, un irlandais... c'est plaisant, et dieu sait combien j'aime les accents étrangers en anglais. C'est une langue qui se prête beaucoup mieux à ce genre de nuances que le français.

Second constat, tout personnel celui-là, sans sous-titres je comprends nettement mieux, parce que je fais l'effort d'écouter vraiment.

Revenons au film. (By the way, c'est fou les critiques mauvaises et méchantes, acerbes même, sur lesquelles je suis tombée récemment. Ne prenez pas tout pour argent comptant, ce film vaut le coup d'oeil, faites-vous votre propre opinion...) L'avoir déjà vu une première fois a eu un effet curieux et je n'ai pas du tout apprécié le film de la même façon.
Selon moi, il se divise en deux parties assez distinctes, tant au point de vue scénaristique que visuel et rythmique, avant et après la rencontre avec Icarus I, avant et après l'"avènement" de Capa comme "sauveur", héros christique... Et la première fois j'avais adoré la fin, méprisant quelque peu tout le début. Et là c'était tout le contraire.

J'ai vu des choses que je n'avais pas intégrées la première fois. J'ai entendu la lumière, j'ai vu des sons. oui, ça parait psychédélique, non je n'avais rien fumé. Toute la délicatesse de la première partie m'a soudain sauté aux yeux, littéralement. Des effets de lumière calculés, fignolés, pensés. Beau, mais également plein de sens, car la lumière et la musique s'accordent parfaitement.

La rencontre de l'ange Capa et du démoniaque "fifth crew member" (ok, c'est un peu manichéen et con-con comme commentaire, mais j'aime particulièrement ce passage) reste à mon sens le point culminant du film, tant pour son inédicité visuelle que pour la tension qui s'en dégage... J'ai ressenti la chaleur et le doute...
Mais ça faisait quand même pas pareil qu'au cinéma...

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